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" Bérénice de G n'est pas une Sainte Nitouche !

11 août 2011

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/11/le

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/08/11/les-policiers-francais-font-la-lecon-a-leurs-collegues-britanniques_1558375_3214.html#

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13 juillet 2011

Bérénice de Gascogne

Bérénice est un nom à la même étymologie que Véronique… Je m'appelle Véronique ...et suis gasconne.

Je n’usurpe ce nom à personne et "L'Air du Temps" (Nina Ricci) passe mal sur le site littéraire sur lequel je me suis inscrite ; dommage je me sens dans l’air du temps.

Bérénice de Gascogne… me voilà auto-baptisée ! Nom aux couleurs de  ce que contient mon âme : les valeurs de ma terre, bleu, de mon pays, blanc, de mes concitoyens, rouge ; il est le reflet de qui je n’ai jamais cessé d’être.

Mais telle  je fus jusqu’à ce jour, point de salut…

J’ai le devoir, pour moi-même, mes enfants, mon devenir, de ne plus rester immobile.  De par mes devoirs de mère et d’épouse,  par soumission aussi dans ce monde où une femme se doit d’être inférieure à l’homme, j’ai laissé volontairement mais non sans peine se faner ce que j’avais de meilleur.  Je n’ai pas de regrets, je n’ai pas de remords, je n’ai pas de rancunes.  J’ai tout pardonné …et puis n’excuse plus rien.

A vouloir parler de ce monde, je vais rouvrir des blessures, les miennes surtout.  Je ne peins plus, ne sculpte plus, ne chante plus (ai-je encore une voix ?) et si je n’exprime pas aujourd’hui, je vais en mourir. Je meurs… Personne ne viendrait  me ressusciter.  Je n’attends cela de personne, comme je n’attends pas le prince charmant. Aucune main ne s’est tendue ni ne se tendra… je crois d’ailleurs qu’après tout ce temps à l’espérer je ne saurais plus la prendre.

Je sais que je vais mal, que le Monde va mal…. Je ne veux pas restée  frustrée de ne rien pouvoir  y faire !

13 juillet 2011

« Non, Sire. C'est une Révolution. »

La foule se rassemble au pied de la Bastille, armée avec les armes prises aux Invalides. Deux délégations sont envoyées dans la matinée au gouverneur Launay, il les reçoit mais ne leur donne pas satisfaction.
En début d'après midi, les défenseurs de la Bastille ouvrent le feu sur les émeutiers qui la menacent. Deux nouvelles délégations sont envoyées au gouverneur, sans plus de succès, tandis que défenseurs et émeutiers se tirent toujours dessus.
Cinq des six compagnies du prestigieux corps d'élite des Gardes Françaises entrent dans la révolte. Ils amènent 5 canons des Invalides et les mettent en batterie devant la Bastille. Le gouverneur finit par accepter la reddition de la Bastille, contre promesse de laisser la vie sauve à tous les défenseurs.

les parisiens attaquent la Bastille - Gravure extraite d'un manuel scolaire de 1968


Les émeutiers s'emparent de la Bastille. Ils font main basse sur les balles et la poudre. S'attendant à trouver la célèbre prison d'Etat pleine à craquer de prisonniers politiques, ils sont surpris de n'y trouver que 7 prisonniers de droit commun.


les suites immédiates
Malgré les garanties qui lui avaient été données, le gouverneur de la Bastille Launay est massacré par la foule. Le prévôt des marchands subit le même sort, et leurs têtes sont promenées au bout de piques dans toute la ville.
Ignorant la chute de la Bastille, et voulant apaiser les choses, Louis XVI donne en fin de journée l'ordre d'évacuer les régiments qui campent dans la capitale.

Ce n'est qu'à son lever le 15 juillet qu'on lui apprendra la nouvelle.Bastille_WEB

Il aurait demandé : « C'est une révolte? » 
Le duc de La Rochefoucault lui aurait répondu : 
« Non, Sire. C'est une Révolution. »

les conséquences
D'un point de vue purement pratique, politique et stratégique, l'aventure de la prise de la Bastille s'arrête ici. Aucun detenu d'importance n'est libéré. Les parisiens sont armés, mais le régime ne chute pas pour autant. Le pouvoir royal n'est même pas privé de prison d'Etat, puisqu'elle était déjà vide et que Louis XVI avait même déjà donné l'ordre de la détruire prochainement.
C'est sur le plan du symbole que l'evenement est d'importance. Il fera grand bruit dans l'Europe entière. A défaut de servir encore à quelque chose, la Bastille était le symbole de l'arbitraire du roi. Sur simple lettre de cachet, il pouvait y faire emprisonner (on disait embastiller) n'importe quel opposant (Beaumarchais par exemple y avait eu droit). En la détruisant, c'est le symbole de la toute puissance du roi qu'on jete à bas.

Pour se faire une idée de la portée du symbole, pensez aux attentats du 11 septembre contre le World Trade Center : l'économie américaine ne s'est pas effondrée avec les tours, aucun dirigeant politique ou économique de premier plan n'a été tué... mais pourtant le monde a été marqué par une atteinte au symbole de la puissance économique et financière américaine. Avec la prise de la Bastille, c'est pareil : rien n'empêche le pouvoir monarchique de marcher comme avant, mais le symbole est atteint et le mythe de sa toute puissance a vécu.

http://his.nicolas.free.fr/Dates/Eveneme​nts/PageEvenement.php?mnemo=PriseBastill​e1789

 

Nous sommes le 14 juillet... 2011 !    ...les Feux au-dessus de la rivière, la tite foule massée là... un peu plus tard les pétards crépitent dans les quartiers... plus tard encore des sifflets de fêtards en quête d"un canapé... rrrôôôônnnnnn zzzzzzzzzz  !!!!!!!!    La France s'est rendormie, elle est fatiguée... la France d'en bas !

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  • Souviens toi Bérénice, de tes après-midi d'enfant... E.T. écrivit : (...) Ils disent « il faut avoir connu une peau, une voix, un regard, pour dire qu’on a aimé », ils devraient dire « il faut avoir connu tout cela pour retrouver son rêve .»
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